LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LE CAMEROUN JOIGNENT LEURS EFFORTS POUR RENFORCER LA SURVEILLANCE DE CETTE ZOONOSE MORTELLE
Du 28 au 30 octobre 2024, une délégation de la République Démocratique du Congo a séjourné au Cameroun en vue de la mise en œuvre du projet « MPOX THREAT REDUCTION NETWORK » (MPX-TRN). Le séjour des experts congolais s’est articulé autour de deux jours de travail avec les membres de la plateforme Une Seule Santé (MINSANTE, MINEPIA, MINFOF, etc.) et une visite de terrain qui les a conduits tour à tour au Laboratoire National Vétérinaire (LANAVET), au Centre Pasteur du Cameroun (CPC), dans le District de Santé de Nkolndongo et au Centre de Recherche pour la Santé des Armées (CRESAR).
Le projet présenté par les membres de l’Institut National
de Recherche Biomédicale a pour objectif général de renforcer la surveillance épidémiologique du MPox en vue d’une détection précoce et une intervention dans les Régions prioritaires. De manière spécifique, il s’agira de sélectionner les sites d’implémentation du projet ; renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la chaîne de surveillance y compris des laboratoires ; fournir le matériel de prélèvement des échantillons, les équipements de protection individuelle (EPI) ; améliorer les pratiques de collecte et gestion des échantillons et collaborer en recherche. Ont été retenues comme activités : la réunion de lancement, l’évaluation et
sélection des sites, la formation des personnels, l’approvisionnement en intrants, la mise en place du transport des échantillons, le suivi et évaluation continu. L’atelier de révision et partage des résultats viendra clore le projet.
Pour ce qui est des zones pilotes, les Régions du Centre et du Sud-Ouest ont été choisies selon leur exposition à la maladie.
Par ailleurs, il convient de préciser que le Cameroun regorge d’une expertise avérée en matière de surveillance épidémiologique. MPX-TRN est une opportunité supplémentaire de renforcer les capacités de notre pays.
L’équipe congolaise a repris son vol pour Kinshasa.
Rendez-vous dans les prochains mois pour la suite.