Depuis le 26 juillet dernier, des équipes munies de tablettes numériques passent de ménage en ménage dans les capitales des dix régions du pays pour questionner les populations sur leur vécu au sujet du Covid-19 et son impact sur leur foyer. Des tests rapides déterminant la présence d’anticorps contre le coronavirus sont également réalisés sur place. C’est à la faveur d’une enquête nationale de séroprévalence du Covid-19 qui vise à estimer le nombre de personnes ayant été en contact avec ce virus planétaire et de déterminer les facteurs de risques liés à sa mortalité. L’étude d’un mois qui s’achève le 26 août prochain est menée par le ministère de la Santé publique en collaboration avec Epicentre, branche recherche et épidémiologie de Médecins sans frontières. Ainsi que le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine. Rendu à mi-parcours de cette enquête, CT a rencontré l’enquêteur principal, le Pr. Yap Boum II, à la tête de la recherche sur le bienfondé de cette enquête.
03 Sep
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